La réunion d’examen des recours contre le refus de MAD s’est tenue aujourd’hui, en visioconférence du fait de la crise sanitaire et du confinement qui frappent actuellement la Nouvelle-Calédonie.
Cette année, une demi-douzaine de collègues ont déposé un recours contre le refus de leur demande de mise à disposition de la Nouvelle-Calédonie pour la rentrée 2022.
Cette démarche permet essentiellement d’essayer de connaître les raisons du refus de la candidature.
Pour mémoire, du fait de ses élus en Comité Technique Ministériel, le SNES-NC est la seule organisation syndicale présente sur le territoire à pouvoir assister une telle démarche.
Dans un premier temps, les responsables de la Division du Personnel du Vice-rectorat ont d’abord rechigné à fournir des explications individuelles, se bornant à nous retourner l’argument malheureusement habituel dans ces opérations de mobilité depuis la nouvelle réglementation votée en 2019 : « d’autres dossiers étaient de meilleure qualité ».
Il a fallu, comme l’année dernière, expliquer aux responsables RH du Vice-rectorat que les enseignants ont besoin de connaitre les faiblesses de leurs dossiers, afin tout simplement d’essayer d’y remédier.
Cela semble évident, et c’est en premier lieu l’intérêt des élèves.
Cela semble évident, mais il faut hélas le rappeler chaque fois dans ce type de circonstances.
Au final, nous avons pu obtenir des éléments de réponse, plus ou moins satisfaisants, pour chacun des recours formulés ; ces éléments ont été transmis aux intéressés.
On ne peut que regretter, une fois de plus, la disparition des commissions paritaires qui permettaient d’atténuer l’opacité de ces procédures de sélection.
L’arbitraire est devenu la règle ; cela est préjudiciable à tous.