Nous étions nombreux à nous être mobilisés hier matin, devant le Vice-rectorat, en soutien à notre collègue agressé au collège Wani de Houaïlou ; nombreux à nous mettre en grève par solidarité avec lui.
Parce que l’agression de notre collègue a été violente, longue, insupportable, inacceptable.
Parce que, si l’institution à Houaïlou et à Nouméa avait écouté ses enseignants, cette agression aurait pu être évitée.
Parce que nous sommes indignés que notre institution n’ait pas les moyens humains (un personnel de direction et un CPE...) pour appliquer les solutions sur lesquelles tout le monde s’accorde.
Parce qu’actuellement le collège Wani est un avion en pilotage automatique, sans plus personne aux commandes.
Certains, pour d’obscures raisons, ont refusé d’appeler à la grève de soutien.
Pour ensuite aller sur les plateaux de télévision, sans vergogne, nous soutenir du bout des lèvres...
Nous, nous sommes fiers d’être des enseignants debout, indignés, qui manifesteront toujours contre la violence.